You are currently viewing Malaisie – Toutes mes astuces et conseils

Malaisie – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée Kuala Lampur – Nuit à Kuala Lampur.

2e jour – Kuala Lampur : Visite du quartier colonial (Sainte-Mary church – Merdeka Square – Cour des magistrats – Sultan Abdul Samad – Musée des textiles) – Visite de Chinatown (Central Market – les rues de Chinatown) – Les tours Petronas (jardins – centre commercial – sommet) – Triangle d’or de nuit. Nuit à Kuala Lampur.

3e jour – Route pour les Cameron Highlands (3 heures de bus) – Installation au Father’s guesthouse – Trek jusqu’au village de Brinchang – Nuit à Tanah Rata.

4e jour – Excursion pour aller visiter  les plantations de thé et le coeur de la Mossy Forest (sommet des Cameron Highlands et visite de la Sungei Palas Tea Plantation). Nuit à Tanah Rata.

5e jour – Transfert vers l’île de Penang (200 km – 3 heures de route) et arrivée à Georgetown – Installation au Hutton Lodge – Visite de Georgetown classée à l’Unesco (Temple Tokong Hainan – Cheong Fatt Tze Mansion – église de l’Assomption – St-George’s Church – Fort Cornwallis – tour de l’horloge – Pinang Peranakan Mansion). Nuit à Georgetown au Hutton Lodge.

6e jour – Visite de Penang et Georgetown (musée de Penang – temple Kuan Yin Teng – temple hindou Sri Mahamariamman – temple Han Jiang Teochew – mosquée du Kapitan Kling – maison du clan Khoo Kongsi) – montée en funiculaire au sommet de Penang Hill – visite de la rue Campbell – Nuit à Georgetown au Hutton Lodge.

7e jour – Transfert vers l’archipel de Langkawi – Installation au Langgura Baron Resort sur l’île Langkawi – Visite Underwater world – plage de Pentaï Cenang – Parachute ascensionnel – Nuit au Langgura Baron Resort.

8e jour – Excursion à la journée à Pulau Payar, l’une des plus belles îles de l’archipel de Langkawi (plage – norkeling – nage au milieu des requins) – Retour à Langkawi – Nuit au Langgura Baron Resort.

9e jour – Matinée à la plage de Langkawi – Route de nuit pour Kota Bahru, via Kuala Perlis – Arrivée au petit matin au Cristal Lodge à Kota Bahru.

10e jour – Visite de Kota Bahru, capitale du Kelantan (Kelantan cultural center – tour de l’horloge – Museum Negeri Kelantan – Central market – Handicraft Center – Merdeka Square – Museum Istana Batu – Museum Istana Jahar – Balade le long du fleuve) – Nuit au Cristal Lodge.

11e jour – Transfert vers les îles Perhentian – Arrêt au temple de Bachok – Port de Kuala Besut – Arrivée sur l’île – plage du Shuahaila Palace – Seahorse Dive Center – trek de Tuna Bay – Nuit au Shuaihla palace.

12e jour – Besar beach – Plongées à Turtle Bay et D Lagoon – Nuit au Shuaihla palace.

13e jour – Perhentian – Journée snorkeling autour de Rawa Island et Romantic Beach – Nuit au Shuaihla palace.

14e jour – Matinée à la plage du Nuit au Shuaihla palace – Transfert vers Cherating, via Kuala Besut et Jerteh (7 heures de route) – Arrivée à Cherating – Nuit au Suria Resort.

15e jour – Cherating – Plage du Suria Resort – Visite du village de Cherating – Excursion nocturne pour observer les lucioles – Nuit au Suria Resort.

16e jour – Cherating – Excursion à travers la mangrove – Plage – Nuit au Suria Resort.

17e jour – Transit vers l’île Tioman, via Mersing et le ferry – Arrivée à Rioman island – Coucher de soleil sur Coral Beach – Nuit au Daiman Tioman Resort.

18e jour – Tioman – Le long des plages – plongée à Renggis island – mangrove – Daman beach – soirée sur la plage – nuit au Daiman Tioman Resort.

19e jour – Journée plage, baignade et farniente le long des plages de l’île Tioman – nuit au Daiman Tioman Resort.

20e jour – transfert vers Malacca, via Singapour – Visite du quartier colonial de Malacca (Tun Tan Cheng Lock – le long du fleuve, – la place rouge – Christ church – Stadthuys – église Saint-Paul) – balade en trishaw – Middelburg Bulkwark – Noria – Nuit à Malacca.

21e jour – Malacca – visite du quartier chinois (Jalan Hang Jebat – mosquée Kampung Kling –  temple Cheng Hoon Teng – temple Cheng Hoon Teng) – nuit à Malacca.

22e jour – Transfert vers Kuala Lampur – visite de Chinatown – vol retour vers Paris.

Comment se rendre en Malaisie ?

Pour vous rendre en Malaisie depuis Paris, vous ne pourrez pas y couper, il vous faudra prendre l’avion.

Depuis Paris, les seuls vols directs proposés le sont par la Malaysia Airlines, comptez au moins 750 euros pour un vol a/r, mais en pistant les bonnes affaires via des sites spécialisés vous pourriez trouver des vols promotionnels, à conditions de s’y prendre longtemps à l’avance. Pour les vols avec escale, les plus courants sont les vols affrétés par Qatar Airways et Emirates. Une escale dans le golfe persique vous fera gagner une centaine d’euros et vous permettre d’acquérir un billet autour de 650 à 680 euros a/r. Cele peut être une bonne option si vous choisissez d’allonger votre escale et ainsi faire d’une pierre deux coups et visiter Doha ou Abu Dahbi le temps d’une journée ou deux. A vous de voir.

Si vous vous trouvez déjà en Asie, en Indonésie ou en Thaïlande par exemple, pour un vol Malaisie, les vols les moins chers sont généralement proposés par Air Asia et Firefly, deux compagnies aériennes low-cost très prisées de la zone asiatique. D’autant plus que la compagnie Air Asia est basée à Kuala Lumpir, capitale de la Malaisie.

Dans tous les cas, sachez que les dates de départ et d’arrivée dans la semaine font également varier les prix de vos billets. Pour profiter des meilleurs prix, pensez à éviter les vols du week-end sensiblement plus chers. Préférez les vols en semaine comme mardi ou jeudi. Ces derniers sont généralement moins onéreux et plus avantageux. Pensez à réserver vos billets, au moins deux mois, voire trois mois à l’avance afin de profiter des meilleurs prix. 

Se déplacer en Malaisie en voiture, une bonne idée ?

Il est possible de voyager en Malaisie en voiture, la conduite y est beaucoup moins chaotique qu’en Indonésie par exemple, mais sachez qu’elle peut être aussi très sportive car les Malaisiens ont tendance à appuyer fortement sur l’accélérateur. Pour ce voyage, j’ai préféré voyager en mode routard en utilisant les bus et les ferries pour effectuer les transferts, ce qui est franchement aussi efficace que si vous louez une voiture. Mon seul regret est de ne pas avoir pris un avion entre Langkawi et Kota Bahru, soit une cinquantaine d’euros, qui m’aurait évité un très long trajet d’ouest en est à travers le pays. Tout à fait inutile et pénible et bien sûr, occasionnant une perte de temps.

Ceci dit, il est possible de louer une voiture au terminal de l’aéroport international de Kuala Lampur. En dehors des compagnies traditionnelles (Avis, Hertz, Europcar…), vous trouvez des agences locales dans les villes de Malaisie et dans ses aéroports. Il faut compter entre 200 et 300 Rm la journée. 

Mais bon, franchement, je ne vous le recommande pas. Certes, vous allez gagner en autonomie, surtout pour visiter l’intérieur du pays, faire peut-être plus de sites, plus de visites que si vous voyagez avec le bus, mais le fait d’aller visiter les merveilleuses îles de la Malaisie (Penang, Langkawi, les Perhentian et Tioman) doit vous faire comprendre que posséder une voiture est non seulement une contrainte (où la laisser en sécurité le temps de votre visite de l’île ?), mais également une perte d’argent (que faire d’une voiture sur une petite île où l’essentiel de votre activité sera la plage, la plongée, le snorkeling ou le trek à travers la forêt tropicale ?). Donc, je ne vous conseille vraiment pas de voyager en voiture en Malaisie, sauf si vous souhaitez seulement visiter la Malaisie continentale et l’île de Penang qui est rattachée à la péninsule par un pont.

Prendre des vols intérieurs en Malaisie, une bonne idée ?

Au-delà des considérations strictement environnementales (vous allez forcément accroître votre impact carbone !), voyager en avions en Malaisie peut s’avérer non seulement une bonne affaire, mais va vous faire gagner énormément de temps. Par exemple, avec Malaysia Airlines, vous pouvez acheter un forfait Discover Malaysia pour 160 €. Il vous permet de faire 5 vols domestiques.

D’autres compagnies proposent d’excellents tarifs : Firefly, AirAsia, MASwings. Elles possèdent toutes une politique de prix spécifique. Il est donc conseillé de comparer les tarifs à l’aide d’un comparateur en ligne.

Voyager en bus en Malaisie, une excellente solution

C’est à mon sens la meilleure solution pour découvrir le pays, mais pour les longues distances, je vous conseille de combiner avec des vols intérieurs qui ne coûtent pas grand-chose.

Sachez d’abord que confort est au rendez-vous, grâce à des sièges confortables et à la climatisation (attention toutefois à ne pas vous placer à l’arrière du car, les chauffeurs ont tendance à pousser à fond la clim’ et vous pourriez être frigorifié tout en regardant passer derrière la vitre des paysages tropicaux !). Certains bus régionaux peuvent même vous déposer à un point précis de votre choix, s’il se trouve sur l’itinéraire. Sachez que les bus se rendent à peu près partout, il sera très rare que votre destination ne soit pas desservie. Certains trajets nécessiteront un changement de bus, il vous faudra seulement rester attentif pour descendre au bon arrêt. Pour cela, surveillez votre trajet sur Google Map. Rien de plus simple.

Pour acheter votre billet, vous pouvez pousser la porte d’une agence de voyages qui se chargera d’acheter les billets pour vous en prenant au passage une petite commission, mais vous évitera parfois un véritable casse-tête pour jongler entre les horaires de bus et les départs des ferries qui vous transporteront vers les îles paradisiaques. Personnellement, c’est la solution que j’ai choisie.

Mais vous pouvez aussi vous vous rendre dans la gare routière de départ ou sur internet. Certains sites vous permettent d’acheter votre titre de transport en ligne : expressbusmalaysia.com, http://eticketing.my/, http://www.busonlineticket.com/.

En général, les bus de longues distances sont nombreux. Cela est surtout valable pendant les vacances et pour les grandes villes. Ainsi, la capitale est souvent reliée par des bus toutes les trente minutes.

Les bus sont aussi une excellente manière d’aller dans des villes et villages reculés. Ils les atteignent facilement, au contraire du train ou de l’avion. Cette solution est d’ailleurs plus économique et reposante que de louer une voiture pour traverser toute la Malaisie.

Prendre le taxi ou un VTC en Malaisie ?

Le taxi reste évidemment un peu plus cher qu’un VTC, mais franchement cela vaut quand même le coût. Les prix ne sont pas excessifs et l’idée est de s’entendre dès le départ du prix de la course avec le chauffeur.

Les taxis peuvent être utilisés pour se rendre d’une ville à une autre, en général, les taxi Malaisie sont très confortables. Si vous êtes dans les grandes villes malaisiennes, vous n’aurez aucun problème à trouver un service de taxi en ligne. Cependant, si vous êtes dans une petite ville, vous devrez prendre un taxi normal. Dans les petites villes, le taxi Malaisie est le moyen le plus pratique pour se déplacer sur de courtes distances. Cependant, gardez à l’esprit qu’il n’y a pas de métrage et que vous devrez régler un tarif à l’avance. 

Néanmoins, si vous souhaitez prendre un VTC, sachez qu’en Malaisie, comme dans pratiquement toute l’Asie du Sud-est, Uber ne fonctionne pas. Pour cela, il faut que vous utilisiez l’application Grab.

Les trajets Grab connectent des millions de passagers avec des services de location de voitures privées, de taxi, de bus et de ferry. Il vous suffit de saisir où vous êtes et où vous allez ; l’application mobile Grab Ride-hailing vous donne une estimation du tarif et vous trouve un trajet instantanément. Grab Malaisie est l’une des applications les plus utiles de Malaisie. Le service de transport dispose du plus grand nombre de chauffeurs d’Asie du Sud-Est, cette application vous aidera à trouver un taxi en quelques clics. L’un des plus grands avantages de Grab Malaisie est la fixation du prix du voyage. Vous n’aurez donc pas à vous soucier de l’augmentation du tarif en raison des embouteillages inattendus.

Louer un scooter, une bonne idée ?

Oui. A conditions de faire très attention. C’est pourquoi je ne vous le recommande pas. On dénombre tous les ans des accidents de scooter, impliquant des touristes. Si vous n’avez pas une bonne assurance voyage et des connaissances en conduite de deux roues, il est préférable de choisir un autre moyen de transport.

Si toutefois, vous souhaitez en louer un (il est surtout très pratique dans les îles pour se déplacer), vous pouvez facilement trouver des motos semi-automatiques. Pratiques et abordables, elles coûtent entre 30 et 50 Rm par jour. Pensez également à ajouter la location d’un casque à la bonne taille, ainsi que des vêtements couvrants, afin de vous protéger.

Permis de conduire international obligatoire en Malaisie ?

Oui, la Malaisie exige des visiteurs qu’ils soient en possession d’un permis international valide pour pouvoir conduire légalement dans le pays. La Malaisie, comme beaucoup d’autres pays, exige des visiteurs qu’ils soient en possession d’un document de conduite international valide en plus de leur permis de conduire national afin de pouvoir conduire un véhicule en toute légalité. Cette réglementation vise à garantir que tous les conducteurs circulant sur les routes malaisiennes puissent être correctement identifiés et que leur permis de conduire soit vérifié, quel que soit leur pays d’origine.

Conduire sans permis de conduire international en Malaisie peut entraîner des amendes, des pénalités, voire la saisie de votre véhicule de location. Les forces de l’ordre malaisiennes prennent cette exigence très au sérieux et n’hésitent pas à verbaliser les conducteurs qui ne sont pas en mesure de présenter un permis international valide.

Comment conduire en Malaisie ?

Il faut noter que le code de la route de la Malaisie possède ses propres spécificités : conduite à gauche, signalisation en anglais… N’oubliez pas de consulter ses réglementations avant de passer derrière le volant. 

Le plus souvent, les routes étant souvent étroites, on roule au milieu ! Surtout, respectez bien le code de la route car les policiers ont un œil particulier sur les touristes.

Se loger en Malaisie, combien ça coûte ?

Le pays propose de nombreuses possibilités de logement. Les budgets les plus serrés pourront adopter les auberges de jeunesse ou les pensions. Ces logements sont naturellement basiques et ne vous offriront qu’un confort limité même si les propriétaires se mettront en quatre pour vous faire plaisir. Ces auberges de jeunesse ou hostels (surtout à Kuala Lumpur) proposent, des dortoirs mais aussi des chambres privées, ces dernières n’étant en réalité pas toujours moins chères (ni moins bien d’ailleurs) que leur équivalent dans les petits hôtels. Elles offrent aussi des espaces communs avec cuisine, divers services (wifi, ordis, laverie, activités, excursions, infos, etc.) et l’ambiance relax – propice aux rencontres – propre à ce genre d’endroits. Aucune limite d’âge pour y séjourner. Rares sont celles (cela est vrai aussi pour les guesthouses) qui offrent le petit déjeuner.

Si vous avez pour projet de visiter un des parcs nationaux du pays, le camping peut être une option intéressante. Vous pourrez poser votre tente là où vous le souhaitez, le camping sauvage étant autorisé. Au bord d’une cascade ou au cœur de la jungle, tout est possible. Pulau Payar à Kedah, Pulau Tioman et Cherating dans le Pahang ou Abdel Rahman à Sabah sont des destinations très prisées pour les amoureux de nature.

Côté hôtels, le pays dispose d’une très large offre. Pour un séjour Malaisie pas cher, les hôtels chinois vous proposent une chambre basique au meilleur prix. A Kuala Lumpur, on trouve déjà des chambres très convenables, avec tout le confort de base (salle de bains, clim et TV), pour 100-150 Rm (environ 22-33 €), pour 2 personnes.

Mais si vous cherchez un peu, vous trouverez également des hôtels de qualité au meilleur prix. Au-delà de 200 Rm (environ 45 €), on peut commencer à espérer trouver, outre un vrai petit luxe, du charme dans la déco et de très bonnes finitions. Pour cela, vous devrez partir en dehors des périodes de fête comme le Nouvel An, en janvier ou février selon les années. Les rabais peuvent alors être très intéressants.

On peut aussi trouver des Ruma Rehat. Ce sont des sortes d’auberges pour voyageurs, implantées dans le pays par les colons anglais. Certaines sont gérées par l’État, d’autres sont devenues privées. Elles gardentun côté traditionnel plaisant, voire désuet, mais l’entretien peut y être aléatoire et le rapport qualité-prix n’est pas toujours au rendez-vous.

On peut aussi réserver son séjour chez l’habitant à travers de nombreuses plateformes comme Airbnb. Avec le temps, c’est ce que je privilégie. C’est non seulement moins cher, mais offre la possibilité de faire des rencontres avec les habitants. Et bien sûr, cela permet de faire de substantielles économies si on peut préparer son repas chez soi. Mais bon, en Malaisie comme un peu partout en Asie, ce problème est moins prégnant au vu des nombreuses possibilités de se restaurer pour très peu d’argent. De la petite maison traditionnelle à la villa en bord de mer, tout est alors possible.

Une petite parenthèse pour les hébergements dans les îles ou les zones côtières. Les chalets se différencient peu des bungalows. Ils peuvent être en bois ou en dur, et désignent même parfois des chambres d’hôtel tout à fait classiques alignées les unes à côté des autres… remplaçant d’anciens bungalows en bois. Plus confortable, mais beaucoup moins charmant. Quant au resort, c’est un sorte de minivillage de vacances, plus cher que la moyenne. Il en existe de super sur les îles, dans des cadres paradisiaques. On y trouve souvent des bungalows, un resto proposant des buffets et plein de services qui peuvent faire grimper l’addition. C’est le lieu idéal pour goûter un bon confort à un prix raisonnable.

Une chose est sûre, les hébergements sont nombreux. Naturellement dans les grandes villes, telle que Kuala Lumpur, vous pourrez sélectionner l’hôtel parfait avec les prestations dont vous rêvez. Mais attention, ne vous fiez pas aux photos ! On peut avoir de très mauvaises surprises avec des hôtels vraiment minables, nous en avons fait l’amère expérience à Kuala Lampur ! Du coup, soyez très attentifs aux retour d’expérience des voyageurs avant de vous engager ! 

Se nourrir en Malaisie, ça coûte combien ?

La gastronomie malaisienne est la parfaite représentation du melting pot asiatique entre les inspirations indiennes, javanaises et chinoises pour créer une cuisine des plus colorées aux goûts et saveurs exotiques. En clair, on y mange aussi bien malais que chinois, thaïlandais ou indien, voire thaïlandais, japonais et indonésien.

On retrouve cependant bien souvent les mêmes aliments de base : riz (nasi) et nouilles (mee) sont présents dans chaque plat ; poulet, bœuf ou mouton sont les principales viandes (mutton désigne souvent la chèvre) ; le poisson, les crustacés (crevettes) ou les fruits de mer sont abondants sur les côtes.

Pour manger pas cher, il faut aller dans les foodstalls et les hawkers. Ce sont des gargotes et stands de rue (stalls), souvent regroupés à un endroit donné. Ils font surtout dans la cuisine malaise et chinoise, préparée devant le chaland, qui prend place aux quelques tables posées sur le trottoir. C’est souvent délicieux et généralement (très) bon marché. L’hygiène et la fraîcheur des produits sont au rendez-vous. Bref, aucune raison de se priver de cette expérience.

Quel budget pour les sorties ?

Concernant le budget musées, temples et sites, les prix d’entrée des musées, sites et autres temples sont en général assez, voire très raisonnables. Il existe toutefois une exception : la visite des tour Petronas. Il faut compter entre 5 RM et 30 RM pour une entrée dans un musée. Il existe toujours des réductions pour les enfants et parfois pour les seniors. Les entrées dans les parcs nationaux sont aussi très bon marché, entre 5 RM et 20 RM. 

La Malaisie est une destination de plongée très réputée et si les spots sont peu nombreux, les tarifs sont encore très raisonnables. Il faut compter en moyenne 30 € pour une plongée avec équipement. Si vous prévoyez de passer un peu de temps sur les îles, vous avez tout intérêt à vous procurer palmes, masque et tuba avant le départ ou à l’arrivée. Vous aurez vite amorti votre achat.

Au final, la Malaisie est vraiment bon marché, plus que l’Indonésie ou la Thaïlande par exemple. Le séjour dans les îles coûte bien moins cher que dans les îles thaïlandaises ou indonésienne. On est loin des excès de Phuket ou de Bali par exemple.

Quelles sont les formalités pour voyager en Malaisie ?

Bonne nouvelle, votre visa peut être obtenu à votre arrivée. Vous aurez à compléter un formulaire qui vous sera remis dans l’avion ou que vous pourrez trouver dans le hall précédant les services d’immigration. Le visa est gratuit et valable pour une durée de 90 jours en Malaisie et au Brunei et 30 jours consécutifs à Singapour. Votre passeport doit être valide encore 6 mois après l’expiration de votre visa. Il doit aussi comporter plus de 3 pages vierges. 

Parlons sécurité

La Malaisie est un pays sûr avec une situation politique stable. Il faut cependant être attentif aux vols à l’arrachée et aux pickpockets, en augmentation, surtout dans les agglomérations urbaines et aux alentours des sites touristiques. Les vols à la tire sont principalement le fait de voleurs opérant à motocyclette.

Surtout ne consommez pas de drogue en Malaisie !

Ne plaisantez surtout pas avec ça en Malaisie ! Et pour cause, consommation et trafic de drogue sont passibles de sanctions lourdes pouvant aller jusqu’à la peine de mort, y compris pour les touristes. Les autorités ne font pas la distinction entre les drogues dites douces et les drogues dures.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Malaisie ?

Non, il vous faudra un adaptateur. Le système est  identique au système britannique. Le voltage affiche une tension de 220V-240V. Les prises sont à 3 fiches et il vous faudra un adaptateur pour pouvoir charger vos appareils électroniques. Les coupures de courant sont rares en Malaisie.

Quelle langue parler en Malaisie ?

Le bahasa malaysia (malais) est la langue officielle. C’est un idiome assez simple et facile à apprendre. L’alphabet latin est utilisé. Cette langue nationale a été un outil indispensable à l’unification du pays et a permis de dépasser les barrières communautaires.

De nombreux dialectes chinois, notamment le hokkien, le hakka, le cantonais et le mandarin sont utilisés par les Chinois de Malaisie. Le tamoul est quant à lui employé par la communauté indienne. Enfin, les dayaks possèdent leurs dialectes, propre à chaque groupe ou sous-groupe ethnique.

Mais bon, soyons clair, vous aurez  surtout besoin de parler anglais pour vous débrouiller. Si vous espérez vous en tirer avec votre français de base, c’est peine perdue. Autre petite particularité des Malais (comme des Thaïlandais ou des Indonésiens !), leur anglais est particulièrement mauvais. On croirait presque des Français qui s’essaient aux langues étrangères ! C’est vous dire. Bref, soyez patient, essayez décrypter gentiment ce que votre interlocuteur tente de vous dire et tout ira bien. Au besoin, faites le répéter. Un indice chez vous, le « thirty » de la langue de Shakespeare se transforme très souvent en « teurti »… Sans oublier le reste ! Bon courage !

Comment puis-je utiliser mon téléphone en Malaisie ?

Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.

Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout, et notamment dans les supérettes. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.

Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire le turc. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.

Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.

– De la France vers la Malaisie : 00 (tonalité) + 60 + indicatif de la ville (sans le 0) + numéro du correspondant (0,30 à 0,34 €/mn).
– De la Malaise vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
– Appels intérieurs : d’un État à l’autre, composez l’indicatif de l’État + n° de votre correspondant. À l’intérieur du même État, composez seulement le numéro de votre correspondant depuis un fixe mais le code de l’État + no de votre correspondant depuis un portable.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Malaisie ?

Là encore,  mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Malaisie.

Attention, dans l’Etat islamique du Kelantan, il se peut que les femmes soient invitées à porter un voile dans la rue. Une précaution qui vous permettra d’éviter des regards parfois insistants de certains hommes.

Parlons argent, banque et change

En Malaisie, la monnaie est le ringgit (MYR ou RM), divisé en 100 sens. Les billets existent en coupures de 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100, 500 et 1 000 RM. Les pièces existent en valeurs de 1 RM, et 50, 20, 10, 5 et 1 sen. Le taux de change en janvier 2025 était de 1 € = 4,70 RM et 1 RM = 0,21 €.

Le change des euros  s’effectue sans commission, que ce soit dans les bureaux de change ou dans les banques. Les money changers ont l’avantage d’être ouverts tous les jours, et souvent très tard le soir. Bien comparer les taux de change (écarts parfois notables).

Une règle d’or à respecter : ne changez pas tous vos euros à l’aéroport. Les taux de change sont en votre défaveur. Changez juste l’argent du taxi et attendez d’être en ville pour changer.

Attention, si vous comptez effectuer des retraits d’argent aux distributeurs, il est très vivement conseillé d’avertir votre banque avant votre départ (pays visités et dates). En effet, votre carte peut être bloquée dès le premier retrait pour suspicion de fraude. 

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Malaisie ?

Aucun vaccin n’est exigé pour entrer en Malaisie, à l’exception du vaccin contre la fièvre jaune si vous avez effectué un voyage récent dans une zone infectée.

Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.

Concernant le paludisme, il convient de suivre un traitement antipaludique. Un traitement antipaludéen adapté que votre médecin vous prescrira est indispensable si vous prévoyez de vous rendre dans la jungle. Il n’existe aucun traitement prophylactique contre la dengue. Le moustique Aedes aegypti responsable de la transmission de la maladie sévit en journée. Il convient de porter des vêtements amples et de couleurs claires préalablement imprégnés d’antimoustique et de pulvériser un antimoustique tropical régulièrement sur les zones de peau exposées. En cas de fièvre ou de courbatures inexpliquées, il convient de se rapprocher d’un médecin le plus rapidement possible.

Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau. 

Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?

Une règle de base : ne jamais boire d’eau non bouillie. Le mieux, c’est de boire un bon vieux Coca ou autres sodas ou eaux en bouteille (surtout, vérifiez bien qu’elle soit bien encapsulée !).
En cas de coupures ou d’égratignures, nettoyez-vous immédiatement. Les risques de surinfection sont importants !
Enfin n’hésitez pas à utiliser le fameux baume du tigre qui est à la fois une excellente crème préventive et un calmant efficace. Il possède mille vertus liées au massage.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Malaisie ?

La Malaisie jouit d’un climat équatorial. Il y fait chaud et humide toute l’année. L’amplitude thermique est très faible et il fait rarement moins de 28 °C en journée. Il pleut presque tous les jours, avec souvent une grosse averse en fin de journée. Deux saisons de mousson alternent sur le pays. La mousson du sud-ouest en provenance de l’océan Indien se positionne de mai à septembre ; celle du nord-est arrive par la mer de Chine d’octobre à mars et provoque d’importantes inondations.

La Malaisie possède un climat équatorial avec des influences maritimes. Le pays connaît deux périodes de mousson qui altèrent fortement la météo du pays. Résultat : il n’y a pas de véritable saison sèche, il fait très chaud (sauf dans les stations d’altitude) et humide pratiquement toute l’année. Bonne nouvelle, l’eau est à température quasi constante, entre 26 et 29 °C. Les périodes de mousson correspondent généralement aux basses saisons touristiques en Malaisie.

Les journées commencent souvent avec un ciel clair. L’heure avançant et la température s’élevant, les nuages se forment. De gros cumulonimbus, résultant de l’évaporation de l’eau des océans et des forêts, viennent boucher l’horizon. Les averses ont souvent lieu en fin de journée, quand la température fraîchit. En dehors des périodes de mousson, il est rare qu’il pleuve toute la journée. Les averses, certes intenses, ne durent que quelques dizaines de minutes.

Quand plonger en Malaisie ?

La côte est de la Malaisie péninsulaire peut être plongée de mars à septembre tandis que la plongée en Malaisie orientale se fait toute l’année. La température de l’eau est chaude  (28-30 ° C).

La Péninsule Malaise offre de nombreuses îles parmi les plus belles au monde comme les îles Perhentian, l’île Redang et l’île Tioman sur la côte est et l’île Langkawi sur la côte ouest. Ces îles sont un paradis de plages de sable blanc, de magnifiques récifs de coraux et de jungle tropicale luxuriante. La plongée sous-marine et le snorkeling sont excellents sur ces îles, et assez faciles.

En général, vous rencontrerez dans tous les sites sous-marins de Malaisie une excellente vie marine et de superbes coraux. Sur de nombreux sites de plongée, vous pouvez observer des raies Manta et d’immenses bancs de poissons pélagiques. Les requins de récifs et tortues sont également communs.

Les débutants peuvent apprendre la plongée sous-marine à petit prix dans des endroits comme les îles Perhentians ou Tioman.

La Malaisie n’offre pas d’épaves vraiment spectaculaires à plonger comme d’autres destinations. Mais vous pouvez toujours découvrir de nombreuses petites épaves, habituellement des bateaux de pêche illégaux coulés ; particulièrement sur l’île Langkawi et les îles Perhentians, comme l’épave Sugar qui vaut la peine d’être explorée.

Quel décalage horaire ?

Il faut compter +7 heures en hiver et +6 heures en été. Il est 19 heures à Kuala Lumpur quand il est midi à Paris en hiver, et 18 heures en été.

Que mettre dans la valise pour partir en Malaisie ?

Instantanément, je vous dirais… voyagez léger ! La Malaisie se situe en zone tropicale. Du coup, pensez à emmener pas mal de tee-shirt dans votre valise. Surtout qu’avec l’humidité, vous en changerez plusieurs fois par jour. Surtout Kuala Lampur et Malacca. Pensez également à un imperméable, cela pourrait vous servir. Quand il pleut en Malaisie, il pleut ! 

Petit conseil d’amis, prenez aussi une bonne paire de chaussures pour marcher dans la jungle. On ne part pas sur ces chemins sans de bonnes chaussures. C’est une règle d’or. 

Enfin, pensez aussi à des chaussures légères, voire très légères si vous restez sur les îles.

Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !

Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.

Quels souvenirs acheter en Malaisie ?

De prime abord, je répondrais des cerfs-volants : en Malaisie, un cerf-volant flottant dans l’air au-dessus d’une maison a le pouvoir de chasser les mauvais esprits. Ils sont franchement magnifiques ! Vous en trouverez de très beaux à Kota Bahru notamment, mais aussi à Malacca.  Ils peuvent prendre différentes formes. Les plus beaux, qui sont aussi les plus rares, sont très encombrants. Seul petit bémol, aujourd’hui, la plupart des cerfs-volants sont fabriqués en Chine.

Vous pouvez aussi essayer de trouver un kriss, une dague allongée, dont la lame, sinueuse, possède une signification particulière.  Les vrais kriss sont bien sûr des pièces de collection, donc hors de prix. En clair, il vous faudra mettre le prix.

On peut aussi ramener de la vaisselle en étain et toutes sortes d’objets finement travaillés. On trouve de très beaux vases et des figurines finement travaillées.

Enfin, bien entendu, impossible de ne pas ramener des batiks, des tissus imprimés faits à la main dont les motifs sont très largement inspirés de la mer : dauphins, poissons, coraux… 

Peut-on boire l'eau du robinet ?

L’eau du robinet est généralement potable en Malaisie, mais elle peut être impropre à la consommation dans les zones rurales. Il est toutefois recommandé aux voyageurs de n’utiliser que de l’eau embouteillée, bouillie ou purifiée pour boire et cuisiner.

Et les toilettes, c'est comment ?

L’horreur. Je l’ai dit ? Ah oui, je l’ai dit. Bon, si vous pouvez, attendez d’être à l’hôtel pour vous soulager, sinon… Bon courage ! 

On trouve encore des toilettes accroupies dans certains établissements, les hébergements bon marché et les petits restos notamment. Elles ressemblent aux toilettes « à la turque », mais un peu plus hautes (il n’y a pas toujours de papier toilette, on se nettoie plutôt à l’eau…). Mais, en général, ce sont des sanitaires semblables aux nôtres, avec un tuyau en plastique à jets d’eau, mais aussi du papier.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages ou au milieu des temples du pays. Les Malaisiens adorent les enfants et vos enfants n’auront absolument aucun problème. 

Pour le reste, la Malaisie est idéale pour vivre une aventure avec ses enfants. Il y a énormément d’activités à faire en famille. 

Laisser un commentaire