Pourquoi visiter Monastir ?
Monastir, située sur la côte est de la Tunisie, est une destination riche en histoire, en culture et en paysages naturels.
Le Ribat de Monastir, monastère fortifié, est l’un des plus anciens et des plus impressionnants du Maghreb. Il offre une vue panoramique sur la ville et la mer. Au pied de la citadelle, explorez les ruelles étroites, les souks animés et les monuments historiques de la médina.
N’oubliez pas non plus de faire un tour au mausolée de Bourguiba, ce monument imposant est un symbole important de l’histoire moderne du pays.
Monastir est réputée pour ses plages magnifiques, comme la plage de Skanes, idéale pour la baignade, les sports nautiques et la détente.
Enfin, la marina de Monastir offre des restaurants, des boutiques et des activités nautiques, ainsi qu’un cadre agréable pour se promener.
Comment visiter Monastir ?
Monastir est accessible par l’autoroute A1 depuis Tunis (environ 2 heures de trajet). La ville est aussi bien desservie par le réseau ferroviaire tunisien, avec des liaisons régulières depuis Tunis et d’autres villes principales.
Mais le plus simple est encore d’y aller en bus. Les bus pour Monastir partent généralement de la gare routière de Bab Alioua, située dans le centre de Tunis.
La SNT propose des bus réguliers et confortables pour Monastir. Les billets peuvent être achetés directement à la gare ou en ligne sur leur site officiel. Les départs sont fréquents, surtout en matinée et en début d’après-midi. Le trajet dure environ 2 à 3 heures, selon les conditions de circulation et les arrêts intermédiaires.
Vous pouvez acheter votre billet directement à la gare routière de Bab Alioua. Le billet pour un bus de la SNT coûte généralement entre 10 et 15 dinars tunisiens (TND) par personne.
Monastir, sa citadelle fortifiée, son port et ses plages
Samedi 7 mai. A quelques kilomètres plus au sud de Sousse, nous voici à Monastir, presque trois fois millénaire, et fondée par les Carthaginois en 960 av J.-C. Sous les Romains, elle possédait une triple enceinte. Elle fut le départ de la conquête de l’Afrique par Jules César, en 46 av. J.-C. pour contrer les partisans de Pompée, puis devint le siège du premier Ribat, sous les Arabes.




La citadelle, forteresse à la fois religieuse et militaire fut édifiée sur la côte en 796. Elle devait servir à lutter contre les Bysantyns, et surtout contre les Berbères convertis au christianisme. Dès le XIe siècle, après le sac de Kairouan, la ville devint une importante cité religieuse.




Une fois à l’intérieur de la citadelle, direction le Ribat. Selon une légende, on gagnait le paradis si on y avait tenu garnison trois jours durant (une bonne façon de recruter des soldats !). Fondé en 796 donc, le Ribat, déjà fortifié, s’entoura d’autres épais remparts.






Aujourd’hui, l’ensemble mêle différents styles architecturaux. Escaliers, passages étroits, murs d’enceinte, logements des défenseurs, Ribat des femmes, tours octogonales… Pas une structure ne ressemble à une autre !






Dans la cour, bordée par trois étages de cellules monastiques, s’élève le Nador, la tour de guet des moines-guerriers. Depuis le sommet de la tour, comme à Sousse, la vue sur la ville est à couper le souffle ! La plage et la jetée sont d’un bleu turquoise.






De nouveau les pieds sur la terre ferme, direction la plage. Sable blanc, cocotiers, parasols…, mais plage désertée par les touristes. Les rochers blonds s’enfoncent dans la mer. Des gamins courent de rocher en rocher.






Enfin, on profite de ces derniers instants pour se promener le long du port où mouillent des répliques de bateaux de pirates. On prend même quelques photos avec un soldat nubien ! Demain matin, je reprends l’avion pour Paris.











