Au musée des Offices

Une des plus belles collections du monde

Horaires :

Du mardi au dimanche : de 8h15 à 18h50.
Fermé : le lundi, 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.
Les horaires sont modifiés durant les mois d’été (ouverture l’après-midi).

Je ne saurais que trop vous conseiller de réserver sur internet ou par téléphone (+39 055 294883). Il est nécessaire de faire la réservation au moins deux jours à l’avance. Sinon, il faudra vous y rendre dès la première heure pour éviter les longues files d’attente.

Prix d’entrée :

De mars à octobre :
Adultes : 20 
Jeunes entre 17 et 25 ans : 10 
De novembre à février :
Adultes : 12 
Jeunes entre 17 et 25 ans : 6 
Premier dimanche du mois et moins de 18 ans : entrée gratuite.

Les chefs-d'œuvre de la Renaissance dans toute leur splendeur

Samedi 22 novembre 2010.  8 heures. Première nuit de vrai sommeil depuis longtemps. Le bonheur simple d’être ici. Le soleil perce la grisaille. Petit déjeuner copieux et journée chargée. Aucune hésitation : je remonte la via Borgo Pinti et oblique à gauche sur via Proconsolo et file vers le musée des Offices. Un des plus grands musées du monde. Le temple des peintres italiens, de Botticelli à Vinci.

Ô surprise ! Les guichets sont déserts. Je pénètre dans le palais comme dans un moulin… Passés les portiques de sécurité bien sûr. Privilège des lève-tôt et des touristes de l’automne. A visiter : deux ailes séparées par un large corridor peuplé de statues de l’antiquité.

Cap sur l’aile Est. Les yeux se fatiguent à voir tant de merveilles.

L‘adoration des mages, de Fabiano : je scrute le regard du peintre à travers la toile.

La Naissance de Vénus, de Botticelli : l’enblême du musée. Zéphyr souffle sur la coquille, tandis que Vénus, belle et dénudée, s’éveille à la vie. Magique. Cinq minutes de solitude pour admirer une telle splendeur. Un luxe. Le manteau pourpre du printemps n’en finit plus de dérouler ses plis.

L’Annonciation, de Vinci : ma préférée. Tout le génie de Leonardo de Vinci est là. Quels visages ! Quelle lumière !

Galerie ouest. L’immersion dans la peinture italienne se poursuit. Plongée en eaux colorées. Apnée. Le coeur retient son souffle devant tant de beauté. Le temps suspend son vol. Les pièces se vident et les touristes alentours disparaissent un à un. L’art divin est là et remplit tout l’espace.

La Sainte famille, de Michel-Ange : couleurs exceptionnelles et ravissement pour les yeux.

Portrait de Léon X, de Raphaël : mélange de gravité, de mystère et de grâce. Simplicité de la pose et complexité des traits. Influence de Michel-Ange.

Vénus d’Urbino, du Titien : belle et troublante Vénus dans sa nudité. Le chien dort paisiblement, la petite fille joue et la femme se pare de son pouvoir érotique.

La madone au long cou, du Parmesan : a-t-on déjà vu une sainte vierge plus élégante, plus femme, plus maniérée ? Et ô miracle… la grâce est là.