Death Valley National Monument
Bienvenue dans le désert de la mort
Quelques renseignements utiles
La plupart des visiteurs du parc national de la Vallée de la Mort explorent le parc en véhicule privé ou dans le cadre d’un groupe de touristes autorisé. Il n’y a pas de transport en commun vers ou dans le parc.
Il y a trois stations-service dans le parc : l‘Oasis at Death Valley (située à Furnace Creek) vend deux qualités d’essence et de diesel. Panamint Springs Resort vend de l’essence et du diesel. Stovepipe Wells Resort vend de l’essence à indice d’octane de 87, mais ne vend pas de diesel.
Véhicules électriques (VE) : Il n’y a pas de bornes de recharge rapides à l’intérieur du parc. Les bornes de recharge rapides les plus proches se trouvent à Beatty, dans le Nevada, à 43 milles de Furnace Creek. Quatre bornes de recharge sont situées à Stovepipe Wells, à côté du magasin général.
Les téléphones portables ne fonctionnent pas dans la plupart des zones du parc et le Wi-Fi n’est disponible à l’achat qu’au Furnace Creek Ranch (hôtel).
La navigation GPS vers des endroits éloignés est notoirement peu fiable. Les voyageurs doivent toujours avoir sur eux des cartes routières à jour pour vérifier l’exactitude des directions GPS.
Le parc est ouvert tous les jours toute l’année. Le centre d’accueil de Furnace Creek est la plaque tournante centrale de tout ce qui concerne la Vallée de la Mort. Ici, vous pouvez payer le droit d’entrée au parc, parler avec un garde forestier des projets de voyage. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement au centre d’accueil
Comment s’y rendre :
À environ 7 miles de Panguitch, Utah, sur l’autoroute 89, tournez vers l’est sur l’autoroute 12. Depuis la jonction, il y a environ 3,5 miles jusqu’au centre d’accueil, situé près du terrain de camping Red Canyon. Le parc national de Bryce Canyon se trouve à 21 km.
Ouvert les lundi et vendredi, de 9 à 18 heures, et les mardis et jeudis, de 10 à 15 heures.
Site d’interprétation, tables de pique-nique, toilettes, eau potable, stationnement.
Les mille et une couleurs du désert de la mort
Vendredi 13 avril 2012. Et c’est parti pour une grande journée de découverte de Death Valley.
Première étape : Mosaic Canyon. Accès par une piste depuis la route 190. Deux miles à l’ouest de Stovepipe Wells village. Aucun souci avec la voiture. Il faut juste être tout doux tout doux avec la Ford Focus ! Au bout du chemin, l’entrée dans le canyon. « Il faut marcher ? », demande Léa. « Oui, enfile donc tes chaussures de rando et arrête de râler ! » Le canyon prend tout de suite des allures de défilé. Le canyon alterne les larges chemins et les goulots d’étranglement. D’immenses pierres plates et polies, le plus souvent modelées par l’écoulement des eaux, balisent le chemin. Ça ne doit pas être simple en cas d’orage… Je scrute le ciel : mélange de gris et de bleu. Restons optimistes ! Les perspectives sont magnifiques. On avance la plupart du temps en file indienne. Léa bondit de pierre en pierre. Cette première rando est plutôt ludique. Ouf !
On poursuit la visite de Death Valley par Mesquite Flat Sand Dunes. Plus rien à voir avec les gros cailloux blancs et polis ! Ici, la Vallée de la mort prend tout son sens. Un désert de sable blanc surgit de nulle part ! Pas besoin de se garer très loin. Le bord de la route suffira. Impressionnant ! Un véritable morceau de Sahara en plein ouest américain !
Le vent a fait son œuvre ici, apportant grain par grain les morceaux des montagnes voisines. Nul besoin de comprendre, il suffit de voir le vent agir et charrier dans l’air des millions de grains de sable ! 20 °C au thermomètre… Je n’ose même pas imaginer la chaleur qu’il doit faire ici en plein été !
En attendant, on s’amuse, on va de dune en dune et on lutte tant bien que mal contre le vent. L’endroit est à tomber par terre ! De vieilles branches d’arbre brûlées par le soleil complètent le tableau et permettent de prendre de jolies photos. Des racines s’entortillent dans le sable et des rafales soulèvent des montagnes de poussière créant de véritables courants au-dessus des dunes.
Direction plein Est. Je pique à droite vers Furnace Creek et poursuit directement vers Badwater en traversant une bonne partie du parc. Une heure de route et nous voici devant le point le plus bas des Etats-Unis. 86 mètres au-dessous du niveau de la mer ! Devant nous s’étire une vaste étendue d’eau, résidu salé d’un lac immense qui recouvrait, il y a longtemps, toute la vallée. Il fait ici une chaleur infernale… en été ! Aujourd’hui, il faut rapidement troquer la veste pour la parka imperméable. Le vent souffle et nous balance au visage une bruine collante ! Epouvantable. Plus loin, un ponton de bois permet de s’avancer au milieu des plaques de sel. C’est beau, mais sans plus. Rien à voir avec le grand lac salé du sud de la Tunisie.
Etape numéro quatre. Bref retour en arrière. Un peu plus haut sur la route, le chemin de randonnée qui mène jusqu’à Natural Bridge. La première arche de notre voyage. Pas la dernière. Une petite marche d’une demi-heure aller-retour sur un terrain plutôt plat. Sympa, mais sans plus. La bruine n’est pas très agréable, non plus. Arche massive, mais sans élégance. « C’est moyen. » Léa tape dans le mille. Quelques photos par ci, par là, et nous reprenons le chemin du retour. La vue sur Badwater et son lac salé vaut vraiment le coup, par contre. On se rend compte de l’immensité du site. Dommage qu’il ne fasse pas beau.
Retour en arrière toujours. Route 178 en venant de Badwater. Boucle à sens unique. C’est Artist’s drive. Une quinzaine de kilomètres à sillonner entre les roches et les montagnes. Carrément splendide. Ici, on roule au ralenti tellement on en prend plein les mirettes. Au milieu de la boucle, arrêt obligé devant Artist Palette. Point de vue à tomber par terre. Les roches se colorent de vert, de jaune, de rose et de rouge. Mélange de mica et de manganèse. C’est impressionnant de beauté. Léa écarquille les yeux et profite du spectacle. Mon appareil photo mitraille. La claque.
Encore une bonne demi-heure de route. Direction le plus beau site du parc. Zabriskie Point. Immanquable. Un phénomène géologique unique au monde. On se croirait sur le sol lunaire ! La roche forme des plis et des vallons et offre un mélange de teintes fantastique, allant du vert au violet, en passant par le jaune, l’orange ou le rose. Exceptionnel. On en reste bouche bée. Panoramique à 360°. Les collines semblent danser autour de nous, agitées par un courant qui forge le mouvement des roches. Mica, manganèse et borax s’entremêlent pour le plus grand bonheur des yeux. On en a le souffle coupé. « Tu as déjà vu un truc pareil, Léa ? » Pas besoin de réponse. On plonge dans l’indicible…