Direction le grand ouest

Walnut Canyon National Monument

Quelques renseignements utiles

Le Walnut Canyon National Monument se trouve à environ 12 km à l’est de Flagstaff. Depuis l’Interstate 40, prenez la sortie 204 et tournez vers le sud. Le centre d’accueil des visiteurs de Walnut Canyon se trouve au bout de cette route de 5 km.

Le Walnut Canyon National Monument est ouvert tous les jours de 9 à 17 heures. L’accès aux sentiers du parc et les vues sur le canyon ne sont pas accessibles en dehors des heures d’ouverture. L’accès au sentier Island Trail ferme à 16 heures. Les visiteurs sont encouragés à commencer le Rim Trail avant 16h30 pour avoir suffisamment de temps pour terminer le sentier avant 17 heures, heure à laquelle les portes du parc sont fermées. Le parc est fermé le 25 décembre et le 1er janvier. Pendant ces fermetures, il n’y a pas d’accès aux sentiers du parc ni aux points de vue.

Préparez-vous à des conditions météorologiques variables et extrêmes. Vous pouvez vous attendre à des vents violents à tout moment de l’année, à des températures estivales supérieures à 35 °C, à des orages l’après-midi de juillet à septembre et à de fortes chutes de neige de l’automne au printemps. Habillez-vous en couches, car la météo à Walnut Canyon peut changer rapidement à tout moment de l’année.

Les tarifs :

Pour visiter les parcs nationaux américains, la meilleure solution est d’acheter  un America the Beautiful – le pass pour les parcs nationaux et les terres fédérales. On peut l’acheter à l’entrée de votre premier parc américain. Il coûte 80 dollars et reste valable un an. Il donne accès gratuitement à tous les parcs nationaux américains.

On peut également acheter un pass standard à 30 dollars ou un pass annuel à 55 dollars. La meilleure solution reste donc l’achat du Pass America the Beautiful qui sera rapidement rentabilisé.

Walnut Canyon National Monument, sous une tempête de neige !

Samedi 14 avril 2012. Départ de bonne heure pour le grand ouest américain. Far-west nous voilà ! Valises dans le coffre. On reprend l’autoroute qui traverse Vegas. La jauge d’essence est au plus bas. Chercher une station et faire le plein. On roule quelques kilomètres, puis je prends une sortie de banlieue. Centre commercial, mais pas de station à l’horizon. Je poursuis un peu plus loin et tourne à droite. « Merde ! C’est quoi cette voiture en travers ? » Léa écarquille les yeux. Voiture pie gyrophare bleu et rouge dans le petit matin. Pare-brise traversé par une giclée de balles. Quelque chose me dit qu’un joueur addict des casinos n’a pas payé ses dettes. Pas de cadavre dans la voiture, c’est déjà ça. « Et si on faisait demi-tour, Léa ? »

Retour au centre commercial. Plein de bouteilles d’eau et de poches de chips. Sandwiches et cookies. Un flic nous renseigne pour trouver la station la plus proche. À deux pas de là. Juste le temps de faire le plein à la Focus et nous voilà de nouveau sur la route. Il vaut mieux ne pas traîner longtemps dans ce quartier…

Direction le grand ouest. 3 h 40 de route jusqu’à Williams, la porte du Grand Canyon du Colorado. En chemin, on croise déjà le fleuve qui serpente entre les montagnes de l’Arizona. Bye-bye le Nevada. Un pont gigantesque traverse la chaîne montagneuse. Inconnu au bataillon dans le GPS ! Qu’importe, on suit le bon chemin. « Tiens, le temps se gâte ! » Des nuages noirs assombrissent le ciel. Une heure de route pépère et brusquement des flocons blancs zèbrent l’horizon. Température extérieure : – 2°C ! « C’est bien vrai que nous sommes en avril ? » Léa observe le spectacle avec surprise. « ça va passer, ce n’est qu’une averse, t’inquiète… »

Du tout, plus les kilomètres passent et plus le temps se gâte. La route se couvre bientôt d’un épais manteau blanc. On ne dirait pas, mais la route grimpe drôlement. 2.100 mètres d’altitude au compteur. Ce n’est plus une averse, mais une tempête de neige ! Plusieurs camions se mettent en travers. Arrêt total. Ce n’est pas notre veine. Arriver au Walnut Canyon dans les temps paraît compromis. La neige ne faiblit pas. Ici, ça ne fait pas semblant quand ça tombe !

Deux heures de bouchons. Enfin, le temps se calme et on peut repartir. Quelle heure est-il au fait ? 16 h 30. On arrive sur Walnut avec presque trois heures de retard ! Reste plus qu’à trouver ce fichu parc. Le GPS nous fait tourner en bourrique et nous indique des routes de montagne. Pas bon signe tout ça. Les chemins sont enneigés. Le GPS n’en démord pas, mais quelque chose me dit que ce n’est pas la bonne route. Chlang ! Brusquement le bas de caisse de la voiture heurte une grosse pierre. Une lumière rouge s’allume sur le tableau de bord. Pas bon signe du tout ! On reste bloqués là. Pas une voiture à l’horizon et de la neige jusqu’à perte de vue ! “Et si on faisait demi-tour, Léa ?” Heureusement, la voiture redémarre. Le voyant rouge disparaît. Pourvu que le carter d’huile n’ait pas éclaté sous le choc… Le temps de sortir de la route enneigée et je vérifie. Pas une goutte d’huile par terre. Ouf !

Nouvelle adresse dans le GPS. Cette fois-ci, monsieur veut bien nous indiquer la bonne route. Un quart d’heure plus tard, nous voilà devant l’entrée du parc national de Walnut Canyon. 17 h 15, le Visitor Center vient tout juste de fermer ses portes. Tant pis pour le Walnut. Heureusement, on peut quand même prendre des photos du canyon depuis le petit chemin escarpé qui court à l’entrée du parking. Guirlandes de pins et falaises abruptes. La neige gâche quand même la vue. Pas vraiment génial en fait. Un Ranger vient nous rejoindre et nous fait comprendre que le parc va fermer ses portes. « Revenez demain, dès 9 heures. » Pas possible. De toute façon, je crois qu’on n’a rien manqué d’extraordinaire.