Remonter la rivière Kwai sur des radeaux de bambou
Vendredi 22 novembre 2013. Dans la foulée de cette petite balade à dos d’éléphant dans la jungle thaïlandaise, notre jolie guide nous propose de remonter la rivière Kwaï sur des radeaux de bambou… Génial ! A vrai dire, j’ai pris cette excursion à Kanchanaburi à l’arrache, juste avant mon périple dans le sud, et je découvre le programme à mesure que la journée s’écoule.
Remonter une rivière sur un radeau était un de mes projets avant de m’embarquer pour la Thaïlande, du coup, ça tombe plutôt bien. Ils sont sympas, ces Thaïlandais ! Bon ok, les embarcadères nous attendent sur le quai, ou plutôt sur l’embarcadère de fortune dressé sur le flanc du fleuve. Un petit coup de main du capitaine du jour et nous voilà tous montés sur les radeaux. Mes amis italiens m’accompagnent encore. Allez zou, c’est parti mon kiki ! Le poing serré sur le manche du gouvernement, Chang mène tranquillement le train au milieu de la rivière Kwaï.
Quel délice ! Quelque chose est là que je ne sais trop définir. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le silence. Pour la première fois depuis mon arrivée en pays thaï, je goûte la joie et le privilège du silence. Juste le clapotis de l’eau qui vient fouetter notre embarcation et le bruissement du vent dans les branches des arbres tendues au-dessus du fleuve. Cette descente de la rivière Kwai reste comme un des moments les plus délicieux de mon voyage. Les bambous collés entre eux par des liens tressés à la main filtrent l’eau et apportent tranquillement notre embarcation en aval du fleuve. Sur la rive, des éléphants barbotent tranquillement dans l’eau. Des oiseaux inconnus sifflent dans le vent. Des maisons habillées sur pilotis surgissent ça et là. Quel bonheur d’être ici.
Cet incroyable moment de détente vaut bien quelques photos-souvenirs…
Hélas, il est déjà grand temps de rentrer au port. Pour cela, pas question de pagayer à la rame et d’affronter le courant contraire. Un bateau à longue queue vient à notre rescousse et tire le train de radeaux jusqu’à l’embarcadère… Terminus du train, tout le monde descend !