Une dernière petite balade avant de regagner l'aéroport
Samedi 14 juillet 2018. Dernier petit tour rapide de la place d’Armes avant de revenir vers le Champ de Mars, et au-delà, vers le boulevard René-Levesque pour reprendre le bus en direction de l’aéroport.
A droite de la photo, je jette un regard sur l’édifice New York Life. Inauguré en 1889, il est considéré avec ses huit étages, comme le premier gratte-ciel du Canada.
Allez zou, un dernier petit verre en terrasse et on retourne prendre le bus pour l’aéroport. Bon, j’ai beau sourire sur la photo, mais on voit bien les cernes autour des yeux. Dur dur, le décalage horaire et les nuits sans sommeil.
Léa est pressée de rentrer. Plus de batterie à son téléphone. La tuile pour une adolescente.
On remonte la rue Saint-Antoine en direction du Champ de Mars. En chemin, on croise les calèches qui font faire le tour du Vieux Montréal aux touristes.
Les touristes justement, parlons-en. En refoulant le pied sur le sol de l’Amérique du Nord, on a retrouvé les colonies de Chinois qui envahissent la planète. Dieu merci, nous ne resterons pas trop longtemps sur le sol canadien.
Le long de la rue Saint-Antoine, on passe devant quelques-uns des premiers buildings de la ville. Comme ici, cet immeuble appartenant à une compagnie d’assurance-vie.
Une dernière petite église en chemin et on retrouve enfin le boulevard René-Levesque. Il fait une chaleur étouffante. A bord du bus du retour, Léa manque de s’endormir sur l’épaule d’une touriste indienne.
Retour à l’aéroport. On va rester là à l’abri de la chaleur pendant deux petites heures avant de reprendre l’avion du retour vers la France. Un grand moment de complicité avec ma fille. Et en même temps, un léger coup de blues. Pas vraiment envie de rentrer, même si une finale de Coupe du Monde (et une victoire !) nous attend.
Six heures plus tard, nous voici de retour à Roissy. On attend nos bagages. Mon ami William est en galère sur l’autoroute. Du coup, on prend un taxi qui nous ramène vers Puteaux. Dernier petit café pris à la terrasse d’un restaurant. J’ai la gorge serrée. Pas envie de rentrer ni encore moins de quitter ma fille…