Sur le chemin du retour, vers Marrakech
Mercredi 13 juillet. La route qui nous ramène vers Marrakech est longue et poussiéreuse. Elle retraverse le désert en direction de l’Atlas, puis atteint les montagnes en longeant les villages berbères ensablés dans les tempêtes. Le soleil de cette fin d’après-midi vient caresser les flancs de la montagne, jetant les ombres portées des habitations des villageois sur le sol désertique et aride. Des bouquets de végétation mouchètent la vallée, trahissant la présence ici et là de poches d’eau.


Puis les premiers contreforts de l’Atlas se détachent de l’horizon, et très rapidement, l’envahissent. Les dos se soulèvent, les plis se marquent comme les muscles d’un géant de pierre. La route s’escarpe. Les montagnes grimpent doucement au ciel. Le Haut Atlas s’impose doucement dans le paysage.
Le col de Tichka refait son apparition. La route se tord et se plie au grès de ses lacets vertigineux.
Passé le col, la montagne se précise encore. Les villages berbères s’accrochent à ses flancs pour ne pas chuter dans le précipice. Plus bas, accompagnant le lit de l’oued asséché, les bouquets de lauriers-roses fleurissent et jettent leurs couleurs à la face de cette terre aride. Puis enfin, la vallée reverdit. Les bouquets d’arbres se font plus nombreux et encerclent les oasis. Le désert recule. Les montagnes de l’Atlas s’assagissent.
Enfin, une halte bienvenue nous permet de nous reposer un peu et de nous rafraîchir un peu après ce voyage éprouvant à travers les montagnes du Haut Atlas. Le Maroc décline tout son charme à mesure que le soleil se couche sur ses monts les plus hauts. Magique.















