Kanchanaburi
En train à travers la vallée de la rivière Kwaï
Comment se rendre à Kanchanaburi ?
Des bus publics desservent Kanchanaburi depuis la capitale. Il suffit de vous rendre à la gare routière de Mochit.
Le plus simple encore est de commander une excursion dans une des nombreuses agences de Bangkok.
Modalités :
Il y a trois départs par jour : si vous avez raté le train de 6 h, attrapez celui de 10 h 30 et de 16 h 20.
Rendez-vous à la gare de Kanchanaburi pour vous procurer le ticket du train pour Death Railway. Comptez dans les 100 baths (2,7 €) pour l’aller simple. La remise des tickets a lieu un quart d’heure avant la venue du train.
En train, le long de la vallée de la rivière Kwaï
Vendredi 22 novembre 2013. Dernière étape de la journée, à quelques kilomètres des chutes d’eau : le train de Sai Yok. Une antiquité qui relie les petites villes de la vallée de la Kwaï et qui atteint les 40 km/h… en descente ! Un moment super sympa à vrai dire. Notre guide nous pose sur la voie et nous attendons le train en plein milieu de la jungle ! Un cri perçant pour faire plaisir aux touristes que nous sommes et voilà que ce vieux monsieur entre en gare. Allez, en voiture !
A l’intérieur, confort un peu rustique. Il faut choisir son emplacement avec stratégie. L’idée est d’avoir les meilleures places, près de la fenêtre, et du côté de la rivière Kwaï de préférence. Pas de panique, le train est quasi vide. Les autres groupes de touristes monteront après nous. Ok, je profite à plein du paysage splendide de la vallée de la Kwaï. Une tuerie.
Le fleuve déroule ses méandres au milieu de la jungle et transperce les montagnes environnantes. Les reflets du soleil recouvrent le fleuve d’un linceul argenté. Des pagodes surgissent ici et là. Des maisons sur pilotis se dressent sur les flancs de la rivière. Des branches d’arbre fouettent la carcasse du train sur son passage. Attention aux yeux en passant ! Notre guide redouble de gentillesse à notre égard et se propose d’immortaliser ce moment en photo. Cinq stations plus tard, il est grand temps, hélas, de se séparer.
Notre minibus nous attend à la descente de la gare de Kanchanaburi. Nouvelles pastilles de couleur collées sur le tee-shirt. « New Siam II ? » Chang s’interroge encore et me fout les jetons. « Est-ce que je suis dans le bon bus ou va-t-il me laisser là ? » Pas prévu au programme. Je monte dans le bus et profite du voyage retour pour jeter un coup d’œil sur le Chédi de Nakhon Pathom. Pas évident de l’apercevoir. Il fait nuit et apparemment, c’est la fête au village. Des milliers de personnes envahissent la ville. Le bus se fraye un passage tant bien que mal au milieu de la foule.
Deux heures plus tard, nous sommes arrivés à Bangkok. Les touristes descendent un à un à l’entrée de Koah San Road. Sauf moi. « You, New Siam II ! », me lâche Chang en m’invitant à rester dans le bus. Pourquoi moi, et pas les autres ? Impossible de comprendre, mais Chang me dépose à l’entrée de ma Guest House. Privilégié, mon Loulou !