Tunis
Au cœur de Sidi Bou Saïd
Sidi Bou Saïd, the place to be à Tunis !
Dimanche 13 mars 2011. Après les ruines de Carthage, direction le quartier bleu de Sidi Bou Saïd. On slalome plutôt qu’on ne conduit dans les rues surchargées de Tunis. Souvenirs du Caire et de ces rues encombrées de voitures bringuebalantes. Ici, conduire est tout un art. Trouver une place de parking l’est tout autant. La moindre parcelle de bitume est une place en puissance. Du coup, on ne tarde pas à laisser la voiture.
Quel endroit merveilleux que Sidi Bou Saïd, ses maisons blanches immaculées et ses boiseries bleues, portes et fenêtres gainées de ferroneries. Mi-mars, le jasmin est déjà en fleurs. La belle saison est en avance, cette année. L’air est déjà saturé de parfums. Le soleil brille haut et le ciel se pare d’un bleu très pur.
Pour accéder au panorama, vue imprenable sur le port antique de Carthage, il faut escalader la rue principale bordées de boutiques, d’artisans et de maison aux portes et aux fenêtres closes. A droite, le café des Délices. Les paroles de Bruel virevoltent dans l’air. Les parasols bleus dégringolent des façades jusqu’à la baie de Tunis. Les rues de Sidi sont une invitation au plaisir. Du coup, on reste là l’après-midi à profiter du soleil et de la vue sur la mer.
Il faut à présent rentrer. La route vers Hammamet est encore longue. Pour me faire plaisir, on fait un détour par la Marsa pour que je puisse voir la mer de plus près. On traîne là une petite demi-heure pour regarder la Méditerranée fouetter le rivage tunisien. Il est l’heure de rentrer. La nuit tombe. La route vers Hammamet est interminable. Désertée par les touristes, la cité ressemble à une ville fantôme. Juste le temps de dîner et nous allons prendre un verre au bar avant de regagner nos chambres respectives.