Comment se déplacer dans le nord-est de Bali ?
Pour faire le tour du nord de Bali, vous pouvez à votre arrivée à Amed louer les services d’un chauffeur qui vous permettra sur deux jours de faire les visites de Tirtatangga, du Water Palace, des rizières de Sidemen, du temple Basakih, du lac et du mont Batur ou de la vallée de Gunung Kawi.
Négociez à bon prix avec le chauffeur et surtout soyez ferme sur les arrêts pour vous concentrer sur les visites et non sur les boutiques artisanales où celui-ci sera tenté de vous amener pour toucher une petite commission au passage.
Comment visiter le Palais d’Ubud ?
La partie accessible aux visiteurs reste ouverte gratuitement tous les jours de 8 heures jusqu’à 19 heures. Le port de sarong est obligatoire. Vous avez notamment la possibilité d’en louer un à l’entrée.
Si vous souhaitez participer aux spectacles de danse, l’entrée vous coûtera 100 000 RP.
A la découverte d'Ubud et de ses traditions
Lundi 13 juillet. Bon, il faut bien l’avouer, on est reçu comme des rois par Koko. Le cœur sur la main et toujours prêt à nous rendre service. Il nous tient au courant heure en heure de la situation de l’aéroport de Bali fermé pour cause d’éruption volcanique sur l’île voisine de Java…
En plus, sa maison d’hôte est une pure merveille. Et je ne parle même pas du petit-déjeuner ! N’est-ce pas, Léa…
Après ce bon petit-déjeuner, place à la découverte d’Ubud, la capitale culturelle de l’île de Bali. Découverte dans les années 1920 par les Occidentaux, Ubud est aujourd’hui une ville à part entière, connue par les Balinais comme un grand centre de médecine traditionnelle… D’où le nombre incalculable de salons de massage ! Elle est un peu La Mecque du ressourcement spirituel et physique. Mais avant tout, Ubud reste le foyer de l’art traditionnel balinais. C’est ici que l’on danse le legong, ici que l’on peut entendre le son du gamelan. Bon, autant ne pas le cacher non plus, cet attrait spirituel s’est accompagné de l’attrait… touristique ! Les boutiques de luxe, les hôtels et les restaurants y sont légion. Mais on est quand même à mille lieues des excès de Kuta. Musées, danses traditionnelles, spectacles, Ubud vit au rythme de la culture.
Pour cette journée découverte d’Ubud, Koko nous laisse en plein centre-ville où se dresse l’Ubud Palace. À voir surtout pour ses jardins luxuriants sur lesquels s’ouvrent largement différentes salles d’apparat. L’ameublement à l’occidentale de ces pièces-terrasses contraste avec les murs de pierres sculptés datant pour la plupart des années 20 (le palais a été reconstruit après le tremblement de terre de 1917). Mini-havre de paix et de fraîcheur à l’intérieur de la ville surchauffée.
Bon, chose promise, chose due. On profite de cette journée de détente pour aller profiter d’un bon massage bien mérité. Massage traditionnel et intégral pour Léa. Massage des pieds pour moi. Une vraie belle journée.
Après un bon petit repas pris au warung établi au-dessous du salon de massage (super sympa !), on passe une grande partie de l’après-midi à flâner dans les rues du centre-ville et à faire les magasins. J’en connais qui sont heureuses, moi… En fin d’après-midi, impossible de ne pas s’arrêter devant les préparatifs de Galuntan, une fête qui revient tous les 210 jours et qui dure trois jours. À cette occasion, tout le monde retourne dans son village natal pour profiter de sa famille, honorer ses dieux et ses ancêtres, qui, selon la croyance, descendent vers les temples.
En attendant d’aller voir les danses traditionnelles à l’Ubud Palace, on file manger de nouveau au warung de ce midi. La cour décorée spécialement pour célébrer Galuntan est de toute beauté.
20 heures. Il est grand temps pour nous de rejoindre la cour royale de l’Ubud Palace. C’est ici que se donnent ce soir les danses traditionnelles du Legong. Danse divine puisqu’elle fut créée par le dieu Indra. Jadis interprétée à la cour des Raja.
Bon, à quoi ça ressemble le Legong ? De très jeunes filles vêtues de brocarts et couronnée d’une tiare d’or et de fleurs de jasmin tournent et danses autour d’un prince disant adieu à sa bien aimée pendant qu’un oiseau de malheur avertit le jeune homme de sa mort prochaine au combat… Joli programme, non ? Les danseuses changent de rôle constamment et on a beau s’accrocher au programme distribué au début de la séance, on n’y pipe pas un mot. Mais bon, il faut bien l’avouer, c’est vraiment très beau à voir.