Un dernier petit tour de Madrid, du Paseo de Recoletos à la plaza de Colon

Pourquoi visiter la Plaza de Colón ?

Cette célèbre place du centre-ville, dédiée à Christophe Colomb, est l’un des principaux espaces ouverts de Madrid et un lieu stratégique dans lequel confluent d’importantes rues comme le Paseo de Recoletos, le Paseo de la Castellana, Génova, Serrano ou Goya, ainsi que des bâtiments emblématiques comme les tours Colomb, la Bibliothèque nationale, le théâtre Fernan Gómez Centro Cultural de la Villa ou encore le Musée de cire.

Ce monument en hommage à Christophe Colomb trône sur la place au beau milieu de la fontaine autour de laquelle est distribuée la circulation. Cette sculpture en marbre blanc de style néogothique, avec son imposant socle sculpté en pierre, mesure 17 mètres de haut et fut construite en 1885 par Jerónimo Suñol à l’occasion du mariage d’Alphonse XII et de Mercedes d’Orléans.

Cette place accueille les Jardins de la Découverte, un espace inauguré en 1970 dans lequel le visiteur peut admirer plusieurs sculptures, comme le monument dédié à la découverte de l’Amérique. Le sous-sol accueille le théâtre et centre culturel municipal Fernán Gómez Centro Cultural de la Villa.

Pourquoi visiter le Paseo de Recoletos ?

Avec un tracé original datant de 1840, c’est l’un des plus beaux boulevards de Madrid, largement ombragée et ornée de sculptures.

Tracé au XIXe siècle, le Paseo de Recoletos est un boulevard situé en plein cœur de la ville, dans le prolongement de celui du Prado, allant de la place de Cibeles jusqu’à celle de Colón. Il doit son nom au couvent des moines recoletos situé depuis le XVIe siècle à l’endroit qu’occupent aujourd’hui la Bibliothèque Nationale et le Musée archéologique national, deux institutions incontournables de ce quartier.

En parcourant ce boulevard, vous pourrez admirer des palais datant du XIXe siècle qui sont aujourd’hui d’importants centres culturels, comme ceux qui accueillent la Casa de América, la Fondation BBVA ou la Fondation Mapfre, ainsi que des jardins soigneusement entretenus et des cafés historiques, comme le Café Gijón, ainsi que des terrasses comme celle du Café del Espejo.

Du Paseo de Recoletos à la plaza de Colon

Dimanche 22 juin. Réveil tardif. Vue sur Gran Via depuis la chambre de l’hôtel. On est loin de l’agitation de la veille. Quelques voitures se croisent. Madrid dort encore.

On rejoint Dominique en bas de la calle Montera. Les prostituées s’en sont allées à la messe. Dominique veut nous emmener sur un marché du quartier Sacramento. Au passage, nous repassons par la Plaza Mayor. Pavés déserts inondés de soleil. Sous les arcades, les philatélistes du dimanche exposent leur collection de timbres.

Au marché, nous achetons quelques souvenirs :éventails et boussoles de pacotille. Il est presque midi et nous décidons de prendre plein nord pour aller vers la Plaza de Colon. On laisse le métro de côté. Le temps est merveilleux pour une petite marche. Au passage, on admire encore la Puerta del Sol occupée par les Indignés et quelques jolies boutiques.

Enfin, nous remontons encore et pour la énième fois Gran Via. Les immeubles art déco se succèdent. Quelle beauté !

Un peu plus de onze heures. Nous marchons vers la Plaza de Colon. En chemin, nous empruntons le Paseo de Recoletos. Passage large et piétonnier. Des jets d’eau et des jardins. Promenade du dimanche. Des couples de tous âges passent en admirant les reproductions des grands chefs-d’œuvre conservés dans les musées nationaux. L’art pour tous et à portée de main. Quel plaisir !

Midi passé et nous voilà arrivés au Nouveau Monde… Ou presque. Plaza de Colon. Du haut de statue, Christophe Colomb regarde passer le flot des voitures qui tournent autour de lui. Son image se reflète dans les eaux d’un bassin calme. Le soleil est à son zénith. Les heures passent. Le moment du départ approche. Quel dommage, c’était si bien Madrid.

Un dernier petit repas pris dans un marché. Moins grand et moins populaire que le marché San Miguel. Les plats sont variés et proviennent de l’Europe entière. Léa collectionne les dinettes. On plaisante une dernière fois. Il faut maintenant songer à reprendre l’avion pour Paris.

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